Le réseau des femmes de SNCF a tenu un séminaire à Deauville. Une aventure riche en échanges, avec la participation de nombreux intervenants venus partager leur expérience.
La météo capricieuse n’a pas entamé l’enthousiasme des femmes SNCF réunies à Deauville, du 7 au 9 juin, pour la première rencontre du réseau SNCF au féminin, depuis son lancement le 26 janvier. 300 personnes de toutes régions ont débarqué en Normandie, pleines d’attentes. Attentes largement comblées par la qualité et la richesse du séminaire.
D’abord grâce aux interventions sans langue de bois des managers féminins de l’Epic et du groupe qui ont relaté leurs expériences, parfois douloureuses avec leurs collègues masculins. Tranches de vie professionnelles qui ont recueilli un écho très favorable de l’assistance.
«Les femmes ont une capacité à être moteur dans l’entreprise et dans la société. On est là pour faire bouger les lignes», a estimé une cheminote.
A l’instar des quatre femmes du ComEx, Barbara Dalibard, patronne de SNCF Voyages, a appelé les adhérentes à «ne jamais baisser la tête devant des plaisanteries douteuses, ne jamais accepter l’inacceptable.» Les interventions de dirigeants du Matériel, ou de l’Infra ont rappelé le chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre l’égalité au sein de l’entreprise.
Un moment à elles
Autre temps fort, les interventions d’invitées hors du commun, comme Claudine André qui consacre sa vie à la défense des bonobos du Congo ou encore Catherine Chouard, qui a quitté un confortable poste de DRH dans une grande entreprise pour créer une association offrant une vie meilleure aux femmes et enfants indonésiens.
Entre deux plénières, les femmes ont pris part à des ateliers de coaching (créer l’enthousiasme, développer son rayonnement personnel ou sa confiance en soi, GPS de carrière…). «L’atelier GPS de carrière m’a donné des outils pour faire le point et imaginer ce vers quoi je peux m’orienter demain pour m’épanouir dans mon travail», a jugé une participante. «On sent que la dynamique au sein du réseau est en train de prendre. C’est maintenant à nous de la faire vivre», a espéré une autre.
Et Virginie Abadie-Dalle, présidente, de conclure par deux engagements forts : «Le réseau va s’ouvrir aux non-cadres qui en ont aussi besoin. On nous entendra toujours plus sur nos propositions que sur des récriminations.»
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de SNCF au féminin.
Comments 3
La légalité d’un tel séminaire sur base ouvertement sexiste est fort douteuse. Accessoirement on comprend bien avec ce genre de bling bling que la direction SNCF n’en a strictement rien à foutre des trains et des clients
Je suis surprise de lire un tel message d’un voyageur/séminaire organisé par des femmes et des hommes qui ont la volonté de faire
je suis surprise de la violence du sens des propos de ce voyageur sur ce séminaire: en quoi un séminaire organisé par des femmes et des hommes sur la place de l’inscription professionnelle des femmes dans une entreprise péjore la qualité des prestations en direction de leurs clients transportés ? Qui peut affirmer que les réalités quotidiennes professionnelles et familiales et leurs interactions n’ont pas d’incidence dans les trajectoires professionnelles ? La direction de la sncf n’est pas commanditaire du réseau sncf au féminin il s’agit bien de femmes et d’hommes qui se posent la question des réalités contemporaines et de l’évolution dynamique de chaque professionnel potentiel. Il ne s’agit pas d’opposition hommes/femmes mais bien de collaboration dans le respect identitaire professionnel de chacun des individus au service de la Société c’est -à – dire tout le monde.