Pourquoi avons-nous peur du changement ?

Le changement, c’est la promesse de plein de choses excitantes : de la nouveauté, des améliorations de l’existant, des perspectives d’apprendre, des occasions de produire de la valeur… Nous le savons, nous sommes convaincu·es et sur le principe, nous sommes partant·es… Oui, mais voilà, quand il s’agit d’opérer le changement, nous nous découvrons bien plus résistant·es que nous l’imaginions. Mais pourquoi donc ?

Le bon manager a-t-il une âme de bonne ménagère ? On en parle !

Vous n’avez pas remarqué qu’à l’oreille, les mots de « manager » et de « ménagère » se ressemblent ? Ce n’est pas le fruit du hasard, mais d’une étymologie commune : l’italien maneggiare, auquel on doit aussi le nom « manège » et le verbe « manier ».

Il parait que les hommes fuient les métiers qui se féminisent. On en parle !

Selon une étude de l’Université de Zurich rendue publique en janvier 2023, quand les femmes investissent un métier, les hommes le quittent. Le phénomène n’est pas nouveau qui a vu les professions de juge, d’enseignant ou certaines spécialités dans la médecine se féminiser au point que la part des hommes y est désormais réduite à la portion congrue.

Selon les chercheurs qui ont conduit cette étude, on pourrait expliquer ces dynamiques de renversement du poids des genres dans les métiers par des réflexes de résistance à la mixité. Finalement, femmes comme hommes n’aimeraient pas tant que ça travailler ensemble ? On en parle !

Le sexisme dans la pub, on en parle ?

Peut-être suivez-vous le compte « Pépite sexiste » sur Twitter et/ou Instagram. En ce cas, vous aurez vu passer des campagnes de Saint-Valentin d’un goût discutable, une réclame pour des sachets de thé jouant sur les rôles genrés dans la parentalité, la bannière d’un site e-commerce assumant le stéréotype de la femme dépensière, une palanquée de visuels de jouets genrés et du biais en veux-tu-en-voilà dans les messages publicitaires. La publicité aurait-elle du mal à faire sa révolution anti-sexiste ? On en parle !

La place des femmes dans les start-ups

On place tou·te·s beaucoup d’espoir dans « la nouvelle économie » : nouveaux relais de croissance, nouveaux modes de travail, solutions innovantes pour la transition écologique, pour l’accès aux soins, pour la lutte contre la pauvreté… Mais que peut cette « nouvelle économie » pour l’égalité professionnelle et le leadership équilibré ?

La place des femmes dans les start-ups nous invite à réfléchir et à agir pour que l’ère de tech soit aussi l’ère de la mixité.

Un concept à la loupe : la charge écologique

Forgé par la sociologue Monique Haicault en 1984 et massivement popularisée par l’illustratrice Emma en 2017, le concept de « charge mentale » a désormais ses notions dérivées : on parle de « charge contraceptive » pour évoquer le fait que la prévention des grossesses non désirées repose principalement sur les femmes ou de « charge émotionnelle » pour dire la surexposition des femmes aux demandes affectives de leurs entourages (familial, professionnel, de voisinage etc.). Au chapitre des « charges cognitives », on parle aussi de plus en plus de « charge écologique ».

Mais de quoi s’agit-il exactement ? La rédaction du webmagazine EVE passe le concept à la loupe.

Un concept à la loupe : la flexibilité psychique

La littérature sur les soft-skills en parle à tout bout de champ : la flexibilité mentale et psychologique serait la porte d’entrée de tous les autres savoir-être. L’idée n’est pas nouvelle : déjà dans les années 1930, Marie Jahoda mettait en évidence cette compétence parmi les fonctions latentes du travail. Aujourd’hui, la notion de flexibilité psychique est au cœur de l’approche ACT (Acceptance & Commitment Therapy) utilisée en thérapie mais aussi dans l’accompagnement des managers aux problématiques de changement.

Mais c’est quoi, au juste, la flexibilité psychique ? On passe le concept le concept à la loupe.

Au cinéma (et ailleurs), le « male gaze », on en parle ?

En 1981, sortait le film « Sois belle et tais-toi » de Delphine Seyrig. 35 ans avant #MeToo, l’actrice et réalisatrice donnait la parole à une vingtaine de femmes de cinéma, depuis Maria Schneider jusqu’à Jane Fonda, en passant par Shirley McLaine, Patti d’Arbanville ou Anne Wiazemsky. Sans nommer le concept, ces femmes parlaient déjà du « male gaze » et de ses effets sur la condition des actrices sur les tournages et dans l’industrie du 7è art mais aussi sur l’image de la femme dans toute la société. Au cinéma, les hommes portent le regard et les femmes sont regardées, en somme. Et cela façonnerait nos imaginaires dans une répartition des rôles genrés.
Mais pourquoi ce « male gaze » suscite parfois la polémique ? On en parle !

La place des femmes dans l’agriculture

Selon certain·e·s historien·ne·s et anthropologues, c’est à la période paléolithique et à l’invention de l’agriculture que l’on devrait l’origine des inégalités femmes/hommes. Le passage du modèle relativement égalitaire des chasseurs-cueilleurs à celui reposant sur la domestication des végétaux et animaux aurait favorisé une répartition des tâches, fonctions et espaces séparant femmes et hommes selon un ordre appelé à se hiérarchiser. Où en sommes-nous 10 millénaires après ? On fait le point sur la place des femmes dans l’agriculture.