L’égalité femmes/hommes, ça a l’air tout simple, en apparence. Un principe fondamental de justice partagé par toutes et tous, un peu de lucidité sur les faits et de la bonne volonté chez chacun-e et ça devrait marcher… Sauf que toutes les études sur l’égalité professionnelle le démontrent : derrière l’évidence, il y a une foule de mécanismes subtils qui, de l’injonction sociale portée par les stéréotypes genrés jusqu’à la prophétie auto-réalisatrice permise par les divers complexes de chacun-e (tel le complexe d’imposture au hasard…), fabriquent et confortent les inégalités.
Aussi pour les entreprises qui s’engagent en faveur d’un partage plus équilibré des responsabilités, il n’en va pas que de recrutement et de promotion de carrière. Mais il faut encore oser intervenir, à sa juste place et de façon pertinente, sur tous les mécanismes qui sont à l’oeuvre dans la construction et la perpétuation des inégalités. A commencer peut-être par les biais de genre qui influencent les un-es ou les autres dans leur orientation professionnelle.
Orange, entreprise pionnière en matière d’égalité professionnelle (et qui aura vu récemment ses efforts récompensés par un premier rang au palmarès des sociétés françaises les plus women-friendly), a initié cette année un programme interentreprises particulièrement novateur pour encourager les jeunes filles à se saisir des opportunités diverses et variées que le monde professionnel a à leur offrir : c’est Capital Filles*!
Engageant toutes les parties prenantes de l’orientation scolaire et pré-professionnelle, enseignant-es, conseiller-es, DRH mais aussi simples collaborateurs et collaboratrices des entreprises partenaires et apprenti-es et lycéen-nes eux-mêmes, Capital Filles a vocation à provoquer la rencontre et à engager le dialogue entre la sphère scolaire et l’univers des métiers.
Dès la seconde, les filles des quartiers ciblés par Capital Filles dans les différentes académies déjà partenaires, sont ainsi mises en relation avec des pros passionné-es par leur job et prêt-es à partager avec elles leur enthousiasme pour des métiers parfois méconnus, ou auxquels des lycéennes n’auraient pas songé pour elles. En classe de première, elles sont invitées à découvrir plus en détail les filières d’avenir qui proposent des emplois prometteurs. Et dès la terminale, celles qui le veulent peuvent bénéficier d’un accompagnement personnel par une « marraine » qui s’investit à leur côté aussi bien dans leur réussite aux examens que dans leur insertion dans la vie professionnelle, notamment via l’apprentissage.
Orange compte déjà 200 marraines « Capital Filles » qui témoignent toutes et de la satisfaction qu’elles ont à transmettre leur passion professionnelle à leurs filleules et de l’immense plaisir que c’est pour elles, au quotidien, de dialoguer avec de jeunes femmes d’une autre génération, issues de milieux multiples et approchant le monde et ses évolutions avec un regard différent du leur…
A suivre sur le blog EVE : le témoignage d’une de ces marraines.
Marie Donzel, avec Patricia Maynial
* Capital Filles compte parmi ses entreprises partenaires L’Oréal, ST Micro-Electronics, La Société Générale et Alactel Lucent.
Lire aussi :
– notre interview de Laurent Depond, directeur de la de la diversité d’Orange
– notre billet sur le partenariat d’Orange avec l’initiative Happy Men
– notre billet sur le Grand Prix Etudiantes Crédit Agricole Louise Tallerie
– notre interview de Claire Feintrenie, reponsable du secteur jeunesse à la Ligue de l’Enseignement