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Respirer…

Mardi 14 heures 30. Le déjeuner s’achève au restaurant l’Ermitage et les groupes s’acheminent vers les différents ateliers : Salle Le Charme (tout un programme), on s’initie à la communication non-violente avec Thomas d’Ansembourg, au Kid’s club, on apprend à se libérer du stress avec Nicolas Rouig, Au Chêne, Valérie Rocoplan redonne ses lettres de noblesse au sens politique en entreprise, au Marronnier notre reverse mentor Aurélie Truchet et son acolyte Yara Maroun mettent toutes les générations de leaders face à un ordinateur connecté à twitter…

En atelier, on respire, on s’inspire, on s’allège, on prend du recul, on prend de la hauteur.

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S’émouvoir

Et on reste sur son élan, avec Annie McKee qui, en plénière, invite les leaders du monde entier présent-es au séminaire EVE à adopter la posture du « resonant leadership ». Déconstruire les mythes de l’exercice du pouvoir et des responsabilités pour envisager d’autres façons, moins coûteuses (en stress, en tensions), moins douloureuses (pour le leader comme pour ses collaborateurs), plus éthiques et plus inspirantes pour tous, c’est le préalable au « resonant leadership ». Car c’est permettre à l’intelligence émotionnelle de prendre toute sa place et de donner véritablement du sens au management… Et peut-être tout simplement à la vie.

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Rêver

Le comité des Sages présente les rEVEs des EVEs (c) Danone / PPE / Violaine Martin

Il faut encore laisser ses émotions susciter le rêve. Oui, même quand on est un leader. Surtout quand on est un leader. Attention décollage : Sylvie Bernard-Curie et les membres du Comité des Sages convient les EVEsien-nes à un voyage sur « la planète où on a le droit d’être soi ». Et les rêvent fusent comme des étoiles brillantes dans le ciel. Le rêve le mieux partagé ici (et très vraisemblablement partout ailleurs) est celui d’organisations capables de se transformer comme de la matière à la puissante plasticité pour offrir à tous les potentiels l’opportunité d’entrer à leur tour en mouvement, en action.

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Monter

Marie-Hélène Rougeron souffle l’assemblée avec le récit de son ascension d’un sommet de 8200 mètres

Un rêve encore : celui de ne jamais craindre d’aller trop haut. Marie-Hélène Rougeron, expert-comptable, élue municipale et alpiniste souffle l’assemblée avec le récit de son ascension d’un sommet himalayen de 8200 mètres. Métaphore explicite de la formidable aventure du leadership, cette expédition d’exception lui a demandé du courage, de l’entraînement, de la persévérance… Mais aussi du soutien, de la connexion, de l’esprit de solidarité, du retour sur elle-même et de l’ouverture sur les autres. Elle y a été traversée de mille émotions, elle y a connu des instants difficiles assurément, mais aussi une succession de moments de fierté. Fierté de s’accomplir, fierté de rentrer « différente », fierté d’avoir osé aller chercher un idéal plus loin et plus haut que jamais…

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Infuser et partager

En regagnant les navettes pour rejoindre les hôtels, chacun-e se sent comme en suspension. Cet après-midi à EVE, on a mis la barre haut et on a réuni toute l’énergie qu’il faut pour la franchir. La franchir aujourd’hui, ensemble. La franchir demain, de retour dans les diverses entreprises du programme. Puis aider les autres à la franchir à leur tour, en infusant cette nouvelle énergie, l’énergie de faire autrement, de faire en osant être soi-même pour pouvoir (mieux) agir.

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Marie Donzel

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