Comment passer du temps avec ses enfants tout en restant efficace dans son travail ? La question préoccupe de plus en plus les salariés. C’est le constat que dresse l’Observatoire de la Parentalité en Entreprise dans son baromètre 2011.
L’Observatoire de la Parentalité en Entreprise regroupe un réseau d’acteurs, comme Areva, la CAF, BNP Paribas ou encore Dell. Tous sont impliqués dans le domaine de la parentalité en entreprise. Le baromètre révèle que 64% des salariés interrogés jugent « très importants » la mise en place et le maintien d’un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Les salariés ont exprimé leurs préoccupations, qui ne datent pas d’hier. Et ont été entendus. Pour autant, le changement peine à se faire sentir. Ainsi, 60% des cadres se sentent « bien écoutés » par leur entreprise, contre seulement 51% des ouvriers. Mais 70% des salariés interrogés au cours de l’enquête déclare que leur entreprise ne les aide pas beaucoup à organiser un réel équilibre entre vie professionnelle et vie de famille.
Aides financières
Pourtant, les solutions ne manquent pas ! Services de pressing, crèches d’entreprise, permanence de pédiatrie, congés familiaux rémunérés… et surtout garde d’enfants et soutien financier. Les salariés ont évalué plusieurs propositions concrètes pour les aider à concilier vie pro et vie de famille. 29 % des salariés-parents place en tête de liste de ces moyens les aides financières : « l’aide au financement de la scolarité et des études » et « les mutuelles avantageuses pour les familles » (le nombre de salariés bénéficiant de ces mutuelles ayant déjà lui-même augmenté).
Garde d’enfants
24 % d’entre eux plébiscitent aussi une « participation aux frais de garde ponctuelle et permanente ». Il existe en effet une demande croissante de solutions de garde d’enfants. Mais ce sont des dispositifs très rares dans les entreprises.
L’enquête révèle deux autres priorités : les questions d’organisation et d’aménagement du temps de travail, notamment le travail à domicile (24 %) et le travail à temps partiel facilité (une priorité pour 26 % des femmes interrogées) ; et la mise en place de règles simples de la vie quotidienne (comme « éviter les réunions tôt le matin ou tard le soir »). L’accès au travail à domicile et au télétravail est d’ores et déjà jugé plus facile. A noter également : les Parisiens se sentent plus écoutés par leur entreprise sur ces questions. Et ils jouissent d’un meilleur aménagement du temps de travail.
Le programme EVE