361. C’est le nombre de jours, presque un an tout rond, qui nous sépare des Jeux Olympiques de Londres 2012. La place des femmes dans cette compétition populaire a bien évolué. Dans l’Antiquité, il était interdit aux femmes de participer ou même d’assister aux Jeux Olympiques sous peine d’être exécutée. En 1896, tous ses athlètes sont des hommes. Aujourd’hui, les femmes représentent 40% des compétiteurs des Jeux Olympiques. Presque la parité !
Oser la compétition
D’après une étude de l’INSEE sur la pratique sportive, en 2006, en France, 71% des personnes de 15 ans ou plus pratiquaient une activité physique ou sportive. Un chiffre en hausse constante ! Mais les femmes sont à la traîne : moins de 80% de celles qui ont entre 24 et 35 ans pratiquent un sport contre 90% des hommes du même âge. Et 60% des non-pratiquants sont des femmes. Elles sont aussi moins compétitrices que les hommes et fuient la vie des clubs. 15 % des sportifs osent viser la compétition contre seulement 4% des sportives.
Parole, affect et confiance en soi
La recette du succès des sportives de haut niveau ? Parole, affect et confiance en soi. « D’une manière générale, les filles parlent plus que les hommes. On a besoin de partager, ça doit faire partie de la vie naturelle d’un groupe de filles. Ca fait partie de notre travail, de parler » signale Anne Le Coniat, coach sportif, ex-coach des équipes de France de golf. Les jeunes sportives se remettent aussi plus difficilement de l’échec. « Un échec, pour une fille, ça a souvent plus de conséquences sur la suite », précise Anne Le Coniat, « une fille qui craque met six mois à remonter la pente, alors qu’un garçon sur la course d’après, ça peut être réglé ». Enfin, les filles ont besoin de développer une vraie relation avec leurs mentors. Entre les coachs et les sportives, « il y a des fois des transferts affectifs », affirme l’entraîneur, « pour une fille une relation réussie avec un coach, c’est une relation de bonne qualité ».
Programme Eve