Le séminaire EVE 2013 commence dans pile une semaine!
Et notre série de mini-interviews des acteurs et actrices du Programme, après Anne Thévenet-Abitbol et Christine Descamps pour l’organisation, Sylvie Bernard-Curie pour le Comité des Sages et Jean-Edouard Grésy et Ricardo Pérez-Nuckel pour les intervenants, s’achève aujourd’hui (en attendant de nouvelles aventures dès lundi prochain) par la rencontre avec une participante à EVE 2012, la très charismatique Lydwine Alexandre, senior manager KPMG audit.
Un questions-réponses dynamisant pour ressentir toutes les émotions et toutes les inspirations d’EVE.
Blog EVE : Bonjour Lydwine, vous avez participé à EVE en 2012. A quoi vous attendiez-vous au moment où vous avez déposé vos valises à Evian, le jour de votre arrivée au séminaire?
Lydwine Alexandre : J’avais beaucoup entendu parler de ce séminaire par différent-es participant-es des saisons 1 et 2, hommes et femmes confondu-es, et j’avais donc hâte d’y participer. Ayant déjà eu la chance de participer à d’autres programmes sur l’émergence des talents féminins au sein de KPMG, plutôt du type coaching, je savais que je pourrais retirer beaucoup de cette expérience, mais quoi exactement, j’étais incapable de l’exprimer clairement. J’étais juste dans un bon esprit, réceptif, je savais que j’allais sortir grandie de ces quelques jours hivernaux.
Blog EVE : Avez-vous été surprise ensuite? Qu’est-ce qui vous a particulièrement interpelée? Quels souvenirs marquants en gardez-vous?
Lydwine Alexandre : Deux souvenirs très marquants :
– Le networking incroyable d’EVE. Cela a commencé avec le trombinoscope : en le feuilletant le soir de mon arrivée, je suis tombée sur la photo d’une de mes amies d’enfance, dont je n’avais plus de nouvelles depuis plusieurs années. J’étais ravie de la revoir et dans ce séminaire, qui plus est ! Je la savais pleine de talents et étais certaine qu’elle grandirait personnellement et professionnellement. La savoir dans ce séminaire en était la preuve. Le lendemain matin, elle m’avait envoyé un mail avant même mon réveil et nous nous sommes retrouvées dans le bus. Nous avons passé 3 jours à nous remémorer nos souvenirs et surtout nous avons « networké »… Elle est chez L’Oréal en Belgique. Moi, chez KPMG à Paris. Nous nous sommes présentées beaucoup de connaissances respectives, et avons ainsi élargi nos réseaux. Mais en dehors de cette coïncidence, j’ai trouvé que l’organisation du séminaire était extraordinaire justement pour développer notre réseau : beaucoup d’événements nous permettent de faire connaissance avec les participant-es et de façon approfondie (déjeuners, petits-déjeuners, dîners, ateliers, transports en bus, etc…). Et tous les participant-es sont dans le même esprit ouvert et juste content-es d’être là. Même ceux qui auraient du mal avec le « réseautage » trouveront cela facile de faire connaissance et créer des liens lors de ces trois jours.
– Le témoignage de Joanna Barsh : en ouverture du séminaire, la barre était haut ! Elle a su exprimer en une heure tout ce que j’ai ressenti au cours de mes 12 années de vie professionnelle. Quel talent ! J’aurais aimé l’enregistrer pour pouvoir la réécouter. J’ai souvent repensé à ce qu’elle disait surtout sur la définition d’un sponsor. Qu’attendez-vous de votre « chef » ? Qu’il vous pousse et soit là pour vous rattraper. C’est ainsi que l’on va toujours plus haut, toujours plus fort. Depuis, j’ai analysé autour de moi dans ma vie personnelle et professionnelle qui sont mes vrais sponsors au vu de cette définition … Et j’ai eu quelques surprises.
Blog EVE : Les participant-es à EVE évoquent volontiers tout ce que ce séminaire a changé pour eux, dans leur vie professionnelle comme personnelle. Qu’est-ce que ça a changé pour vous?
Lydwine Alexandre : J’ai réalisé que le sujet du développement des talents féminins et de la place des femmes dans l’entreprise à des niveaux de direction générale était un réel enjeu pour les entreprises aujourd’hui. Ce n’est plus une simple question de réussite personnelle. Le sujet de la diversité dans l’entreprise ne doit pas être uniquement un argument de plus à développer sur du papier glacé pour répondre aux nouvelles dispositions légales et réglementaires, satisfaire les salariés de nos entreprises et nos éventuels prospects en distribuant de jolies plaquettes sur le sujet. Notre société a évolué, les modes de consommation ne sont plus les mêmes (80% des achats des ménages sont réalisés par les femmes), et, sans vouloir être féministe, la société de demain a besoin des qualités professionnelles féminines si elle veut pouvoir répondre à l’ensemble de la demande. Nos entreprises doivent rapidement faire grandir leurs talents féminins, pour se préparer au monde de demain. Voilà le principal enseignement que je retire du séminaire, et qui a mûri petit à petit depuis le mois de décembre dernier. Il m’a poussé à participer à la création du réseau féminin KPMG « Women for Business » en mars dernier, et à échanger surtout sur le sujet avec plusieurs patrons d’entreprises qui partagent ce point de vue, et souhaitent avancer sur le sujet. Ce qui m’a permis accessoirement là encore d’élargir mon réseau.
Propos recueillis par Marie Donzel
Comments 1
Bravo Lydwine, tu as tres tres bien résume la puissance du séminaire Ève, on le sent à tes mots: il y a une force intérieure qui est née et qui ne faillira pas. L’enjeu: faire partager cette nouvelle vision des relations professionnelles….nous avons encore du travail..