Le réseau de femmes de PSA Peugeot Citroën a vu le jour au printemps 2010. Dès le départ, ses membres se sont constitué-es en groupes de travail pour proposer des actions concrètes et concourir au développement de l’entreprise. Coup de projecteur sur cette initiative.
Women Engaged for PSA, pour un développement personnel & professionnel
Le réseau est composé de 150 femmes qui ont la volonté d’accéder à des postes de management supérieur.
Son objectif ? Encourager les femmes à oser : relever des challenges, affirmer leur ambition, être elles-mêmes.
Dès sa création, il a reçu l’appui de la Direction Générale – par ailleurs engagée dans une politique de féminisation des instances dirigeantes de l’entreprise.
Le challenge du réseau ? Travailler sur des sujets d’actualité du Groupe (avec restitution à la Direction Générale) et proposer des actions concrètes pour développer l’attractivité de l’entreprise.
Depuis 2 ans, 4 groupes de travail
La première année, les femmes du réseau se sont concentrées sur deux sujets : « codes et la culture automobile » et « bien-être au travail ». Pendant six mois, elles ont rencontré des professionnels, en interne et en externe, analysé des comportements via des rencontres mystère, scanné les processus mis en place.
En ont résulté deux plans d’actions mettant en avant des opportunités de business et proposant des leviers d’amélioration de la qualité de vie au travail. Depuis, une négociation avec les partenaires sociaux s’est ouverte sur le télétravail.
Quant à l’étude « codes et culture automobile », elle a fait légion puisque les pilotes ont été invités dans toutes les grandes directions du Groupe pour présenter leurs conclusions et faire évoluer les mentalités de collègues (essentiellement masculins) qui font des voitures pour toutes et tous.
En 2011, « les femmes dans l’après-vente » et « la mixité des équipes vue par les gestionnaires RH » ont occupé le réseau pendant plus d’un semestre. A l’issue de la restitution, Philippe Varin, Président du Directoire, a désigné un pilote pour chacune des propositions des groupes de travail.
Ces actions sont maintenant intégrées dans un plan de développement opérationnel dont on peut analyser l’avancement et les résultats.
Des travaux de groupe, gage de la crédibilité de la démarche
Face à la relative incompréhension de certains collègues masculins, la qualité de ces travaux a permis de légitimer le réseau de manière incontestable.
Les raisons de l’intérêt du Comité de Direction Générale ? « Les groupes de travail ne se substituent pas aux experts. Notre objectif est d’apporter un regard décalé sur des problématiques d’entreprise qui n’avaient pas été traitées à travers un prisme féminin. » nous explique Sylvaine Maury, co-pilote du groupe de travail sur les femmes dans l’après-vente.
Une méthodologie décalée d’abord puisque les groupes de travail ont mené des entretiens, des enquêtes de terrain mais aussi des expériences de type « vis ma vie ». La diversité des profils qui constituent les groupes de travail a permis un regard renouvelé sur des opportunités pour l’entreprise.
« Les groupes de travail ont été un levier pour moi »
A un niveau plus personnel, Sylvaine Maury, responsable services mobilité pour Citroën témoigne : « J’ai pu découvrir d’autres métiers de l’entreprise et me confronter à différentes manières de faire. Cette expérience a été très riche pour moi puisque j’ai pu enrichir mes connaissances, tant d’un point de vue thématique qu’organisationnel. ».