Le partage de poste est une pratique qui se généralise aux Etats-Unis. Le Centre d’Analyse Stratégique fait en effet référence dans une de ses récentes notes d’analyse à une étude américaine qui stipule que 46 % des entreprises du pays proposent déjà à leurs salariés le partage de poste. Un système qui consiste à employer deux salariés à temps partiel, à niveau de compétences égal, pour occuper le même poste. Et auquel les femmes pourraient trouver de nombreux avantages.
Un progrès pour l’égalité des femmes ?
Parce qu’elles doivent, plus que les hommes !, s’occuper de leurs enfants ou assumer des tâches domestiques, les femmes sont plus sujettes à s’absenter du bureau. En conséquence, ces derniers passent en moyenne plus de temps sur leur lieu de travail. Or ce temps, en France, est malheureusement un critère d’évaluation des salariés. Plus il est long, plus les managers estiment que le salarié est impliqué dans son travail.
Le partage de poste devrait permettre de diminuer le poids de la présence au bureau dans l’évaluation des salariés. Couplé à d’autres solutions comme l’arrêt des réunions après 18 heures, le « jobsharing », exporté en France, pourrait aider les femmes à conserver leurs postes, notamment ceux à responsabilité.
Mais ne représente-t-il pas une solution « palliative », en attendant que les mentalités changent et que les comportements en entreprise évoluent ? Est-ce une avancée pour faire progresser l’égalité des femmes au travail ?
La question reste ouverte…